Renégocier son crédit avant la hausse des taux
Il y a quelques années, vous avez contracté un crédit immobilier au taux de 6 %. Mais avec la nouvelle conjoncture, les taux ont chuté parfois à moins de 3 %. Et vous ragez de devoir continuer à rembourser ce prêt que vous trouvez désormais onéreux. Rassurez-vous ! Bien des solutions de renégociation s’offrent à vous. Voici comment.
Les avantages d’une renégociation de crédit
Si vous arrivez à renégocier le taux de votre crédit, vous en tirerez des avantages financiers substantiels. La Banque de France (BDF) indique que 7 % des personnes intéressées ont recouru au mécanisme en juillet 2014. Les implications concrètes pour vous, c’est que vous pourrez réduire le montant de vos mensualités et la durée du remboursement du prêt. Cependant, une renégociation n’est pas une opération simple à réaliser. Certains paramètres doivent être réunis avant que la cela soit possible et rentable.
Les conditions pour réussir
La modalité essentielle pour qu’une renégociation vous fasse gagner, c’est la différence de point entre l’ancien taux et celui pratiqué actuellement. Il faut que celle-ci soit d’au moins 1 point. En effet, l’opération entraîne des frais et des pénalités dont le montant peut même dépasser le gain obtenu. Un calcul rigoureux doit permettre de constater l’infériorité de ces frais par rapport à la somme gagnée. Autrement, il est inutile de s’engager pour la renégociation.
Quelles que soient les circonstances, le restant dû sur le capital est intouchable. Cela signifie que le remboursement ne doit pas être presque à son terme. S’il ne vous reste que 3 ans pour un crédit de 10 ans, une renégociation est inutile. En revanche, si vous êtes à la 3e année de remboursement sur 20 ans, renégocier pourrait être très intéressant. Au cas où vous auriez l’intention de revendre rapidement le bien, la manœuvre est également à exclure.
Comment s’y prendre concrètement
Si les conditions sont réunies, vous pourrez entamer la procédure conduisant à la renégociation. La solution la plus simple, c’est de réussir à obtenir la révision du taux par votre banque actuelle. Mais vous devez surfer sur votre profil de client privilégié pour amener l’établissement à accepter votre requête. Souvent, vous serez obligé de faire jouer la concurrence pour avoir gain de cause. Soyez assuré cependant que les banques en général n’apprécient pas qu’on leur fasse ces genres de proposition.
Au cas où votre banque ne répondait pas favorablement à votre demande, vous pourriez exploiter la solution du rachat de crédit. Retrouvez sur La Tribune cet article sur le fonctionnement du rachat de crédit. Mais là également, faites attention aux obligations et aux frais relatifs au nouveau crédit contracté. Cela vous permettra d’opérer un remboursement anticipé du reste de l’ancien crédit. Mais, prenez en compte les pénalités que le remboursement anticipé entraîne. Étudiez la liste des contraintes financières que générera le nouveau crédit, à savoir :
- Les frais divers
- La nécessité de l’ouverture d’un compte avec ses implications financières
- La souscription à des services chez la nouvelle banque afin d’installer une nouvelle relation client, etc.
Que ce soit par une simple négociation avec son établissement d’origine ou grâce à un rachat de crédit, la révision du taux d’un crédit n’est pas aisée. Vous pourrez mieux vous y retrouver en ayant recours à un professionnel. Visitez à cet effet des sites comme Meilleurtaux, Cyberpret ou encore Empruntis. Vous obtiendrez également un accompagnement personnalisé en vous adressant à des spécialistes de la renégociation sur la plateforme Vousfinancer.
En définitive, renégocier son crédit peut être avantageux, mais à certaines conditions. Il faut également vous en remettre à des professionnels de la question pour atteindre sereinementvos objectifs.